19h30 - 22h00
Orateur(s)
Vincent BAETEN, Attaché scientifique et coordinateur de l’Unité Qualité des Produits, Centre Wallon de Recherches Agronomiques - En collaboration avec BIOLIEGE
Quelle place pour les farines animales dans notre chaîne alimentaire ?
Résumé
Hier soir, Vincent Baeten, Attaché scientifique et coordinateur de l’Unité Qualité des Produits au Centre Wallon de Recherches Agronomiques (nommé laboratoire européen de référence en 2006), était l'invité de Bioliège afin de faire un état des lieux de l'utilisation des farines animales dans notre chaîne alimentaire.
Après la crise de la vache folle, on le sait, les farines animales avaient été complètement proscrites. Tandis que la réintroduction des farines animales était annoncée depuis 2010, Vincent Baeten déplore de grands manquements en communication à ce sujet et, surtout, des propos infondés qui abondent dans la presse notamment. Point de départ de ces manquements : la méconnaissance de ce que sont les farines animales et de ce qu'elles sont devenues aujourd'hui.
Notons que c'est seulement depuis le 1er juillet 2013 que les farines de porc et de volaille de catégorie 3 sont à nouveau utilisées pour l'aquaculture.
Un constat important motive le point de vue de l'orateur : la dépendance protéique de l'Europe. Cette dernière nous rend d'ailleurs responsable de la déforestation accrue en Amazonie notamment, avec l'étendue toujours croissante des cultures de soja. Il faut donc trouver de nouvelles sources, et selon Vincent Baeten, l'alternative que représentent les insectes par exemple ne suffira pas. Mais une utilisation intelligente et enrichissante des farines animales pourrait constituer une partie de solution.
Au cours de son exposé, l'orateur a ainsi tué quelques mythes et démenti quelques critiques infondées, de son point de vue, quant au recours aux farines animales.
Et pour conclure, il insiste sur ce point : la Belgique est un pays d'analyticiens. Aussi, plaide-t-il pour la jonction des différentes méthodes analytiques afin de fournir un passeport tous ensemble (unités mixtes avec des centres de recherches privés et publics et des universités) permettant l'authentification et la traçabilité dans la chaîne alimentaire.
Au sujet des farines animales, de mauvais choix ont été posés. Il s'agit aujourd'hui d'en faire l'utilisation la plus économiquement intéressante.
Découvrez la présentation de Vincent Baeten (Unité Qualité des Produits, Centre Wallon de Recherches Agronomiques)
Après la crise de la vache folle, on le sait, les farines animales avaient été complètement proscrites. Tandis que la réintroduction des farines animales était annoncée depuis 2010, Vincent Baeten déplore de grands manquements en communication à ce sujet et, surtout, des propos infondés qui abondent dans la presse notamment. Point de départ de ces manquements : la méconnaissance de ce que sont les farines animales et de ce qu'elles sont devenues aujourd'hui.
Notons que c'est seulement depuis le 1er juillet 2013 que les farines de porc et de volaille de catégorie 3 sont à nouveau utilisées pour l'aquaculture.
Un constat important motive le point de vue de l'orateur : la dépendance protéique de l'Europe. Cette dernière nous rend d'ailleurs responsable de la déforestation accrue en Amazonie notamment, avec l'étendue toujours croissante des cultures de soja. Il faut donc trouver de nouvelles sources, et selon Vincent Baeten, l'alternative que représentent les insectes par exemple ne suffira pas. Mais une utilisation intelligente et enrichissante des farines animales pourrait constituer une partie de solution.
Au cours de son exposé, l'orateur a ainsi tué quelques mythes et démenti quelques critiques infondées, de son point de vue, quant au recours aux farines animales.
Et pour conclure, il insiste sur ce point : la Belgique est un pays d'analyticiens. Aussi, plaide-t-il pour la jonction des différentes méthodes analytiques afin de fournir un passeport tous ensemble (unités mixtes avec des centres de recherches privés et publics et des universités) permettant l'authentification et la traçabilité dans la chaîne alimentaire.
Au sujet des farines animales, de mauvais choix ont été posés. Il s'agit aujourd'hui d'en faire l'utilisation la plus économiquement intéressante.
Découvrez la présentation de Vincent Baeten (Unité Qualité des Produits, Centre Wallon de Recherches Agronomiques)
Quelle place pour les farines animales dans notre chaîne alimentaire ? par Vincent Baeten | Liege Creative, 03.10.13 from LIEGE CREATIVE
Annonce
HISTORIQUE ET ENSEIGNEMENTS TIRES DE LA CRISE DE LA VACHE FOLLE.
Depuis le début de la crise de la vache folle, la problématique du recyclage et de l’utilisation des farines animales en alimentation animale se pose. Dans ce dossier, les intérêts économiques et les aspects sécuritaires de la chaîne alimentaire s’affrontent régulièrement, alors que l’objectif commun est de fournir au consommateur des produits de qualité à des prix acceptables.
Cette année, l’utilisation des farines animales dans l’alimentation animale fait son grand retour. En effet, la Commission européenne a publié un règlement autorisant la réintroduction progressive des protéines animales. La nouvelle réglementation a pour objectif la mise en place d’un contrôle et d'une traçabilité adéquats des matières premières d’origine animale, tout en assurant la santé des animaux d’élevage ainsi que celle des consommateurs.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette longue crise ? Notre chaîne alimentaire en ressort-elle renforcée ?
Depuis le début de la crise de la vache folle, la problématique du recyclage et de l’utilisation des farines animales en alimentation animale se pose. Dans ce dossier, les intérêts économiques et les aspects sécuritaires de la chaîne alimentaire s’affrontent régulièrement, alors que l’objectif commun est de fournir au consommateur des produits de qualité à des prix acceptables.
Cette année, l’utilisation des farines animales dans l’alimentation animale fait son grand retour. En effet, la Commission européenne a publié un règlement autorisant la réintroduction progressive des protéines animales. La nouvelle réglementation a pour objectif la mise en place d’un contrôle et d'une traçabilité adéquats des matières premières d’origine animale, tout en assurant la santé des animaux d’élevage ainsi que celle des consommateurs.
Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette longue crise ? Notre chaîne alimentaire en ressort-elle renforcée ?