Orateur(s)
Frederic HORNAIN, Solution Architect, Red Hat

Open Source business models

Résumé
"Quand quelque chose est gratuit, il y a toujours quelqu’un qui paye."  Ainsi pourrait-on introduire la réflexion sur l’Open Source.  Il existe en tout cas, bel et bien, une économie de l’Open Source.  La logique qui la sous-tend est de délivrer une valeur ajoutée.  Plusieurs modèles économiques existent.

 

A l’occasion du lunch-conférence LIEGE CREATIVE de ce 25 octobre, nous nous sommes attardés sur le business model de Red Hat.

Cinq points régissent sa logique et ceux-ci peuvent guider d’autres modèles :
-       la définition du segment de la clientèle ;
-       le type de distribution ;
-       les ressources clés ;
-       les activités clés ;
-       les partenaires stratégiques.

Chez Red Hat, les sources de revenus sont de deux types : les abonnements et la consultance - ou le support fourni par la société.  Pas de licence, donc.  Mais Frédéric Hornain insiste sur ce point : Red Hat vend plus qu’un produit.  La société vend en effet un service et un support dans le long terme.  Cette donnée fait toute la différence avec d’autres types de distributeurs.

On retiendra notamment que le business model présenté hier midi s’appuie largement sur un mode de fonctionnement collaboratif.  Le code est "communautaire" : on peut le voir évoluer en fonction de ses besoins.  Toute demande de modification ou d’évolution devra néanmoins être avalisée par la communauté.  Peut-on dès lors considérer que le système repose sur l’engagement de bénévoles ?  Chacun y trouve en tout cas son intérêt (notoriété, retour sur investissement,…).  Chacun travaille dans la même direction.  L’open source : pour une société de la contribution ?

Voici une référence citée par Frédéric Hornain : "The Cathedral and the Bazaar" de Eric Raymond est un essai, paru en 1999 (Eric Raymond est co-créateur du terme open source)

 

 

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