Rencontre-conférence en ligne
Nourrir nos pratiques territoriales avec l’approche systémique
Résumé
[3:10] Cette rencontre-conférence a démarré avec l’intervention de Pierre van Steenberghe qui nous a partagé dans un premier temps la définition d’un système en utilisant notamment le canevas Cynefin (Complexe, Compliqué, Evident, Chaotique).
[12:43] Les systèmes complexes possèdent quelques principes : le principe de totalité, le principe d’équifinalité, le principe d’homéostasie. Ils ont également des caractéristiques : dynamiques, adaptatifs et auto-organisés. Selon Martin Sandbrook, l’approche systémique est une manière d’être, un « état d’esprit ».
[22:20] La pensée systémique est un processus et un résultat, un nouveau muscle, une boîte à outils et celle-ci doit être partagée avec les autres.
[26:46] Il a terminé son intervention en insistant sur le fait qu’il existait de nombreux canevas permettant de nourrir notre pensée, de diagnostiquer les systèmes et de construire des stratégies de changement en phase avec la nature propre de ceux-ci. Il a terminé en citant Donella Meadows « La ressource la plus rare n’est pas le pétrole, les métaux, l’air pur, le capital, la main d’œuvre ou la technologie, c’est notre volonté d’écouter les autres, d’apprendre les uns des autres et de chercher la vérité plutôt que de chercher à avoir raison ».
[33:20] Laura Winn nous a partagé son expérience de terrain en évoquant comment les territoires peuvent s’inspirer de l’approche systémique pour penser les changements. Chaque territoire est complexe et vivant. Chaque acteur du territoire doit collaborer afin de créer la transition. Cette collaboration nécessite des points de vue et styles différents, d’être conscient de sa positionalité et de son pouvoir, de chercher le consensus ou le désaccord fertile et de penser la collaboration sur le long terme.
[46:00] Dans un système qui est en constante évolution, le cycle adaptif va passer par différentes phases : le lâcher prise, la réorganisation, la croissance et la conservation. Dans ce contexte, chaque acteur se positionne avec un rôle dans unsystème dynamique : facilitateur, éclaireur, activateur… La question est de savoir comment, en tant que système d’acteurs, on se met ensemble avec chacun ses points forts et ses points faibles pour créer des logiques de changement.
[51:30] Elle a ensuite illustré ces logiques de changements avec trois cas inspirants : Loos-en-Gohelle en France, Xochimilco à Mexico City, Great Bear Rainforest au Canada.
Retrouvez ci-dessous le replay et les slides de la rencontre :