Orateur(s)
Aurore Degré Professeure (Gembloux Agro-Bio Tech, ULiège)
Stephan Truong Facilitateur Eau (Ecorce)

Rencontre-conférence en ligne

Comment développer des solutions adaptées afin de restaurer le fonctionnement hydrologique naturel en zone urbanisée ?

Résumé

[3’10] Cette rencontre-conférence a démarré avec l’intervention d’Aurore Degré qui nous a partagé dans un premier temps la définition de l’hydrologie et plus particulièrement de l’hydrologie urbaine, une science complexe qui se travaille au sein d’un bassin versant. Aujourd’hui quand on parle d’hydrologie urbaine, on évoque plutôt la gestion intégrée des eaux pluviales en faisant référence à des termes tels que les « sponge cities ».

[6’51] Ces villes éponges font appel notamment à des solutions basées sur la nature multidimensionnelle et multiservice (jardin de pluie…) qui nécessitent des techniques très pointues et des analyses quantitatives de performance.

[15’30] Dans la conception d’un dispositif basé sur la nature qui permet de réguler les flux hydriques, l’enjeu est de recontextualiser l’ensemble du bassin versant ainsi que l’ensemble des services (approvisionnement, biodiversité…).

[17’44] Elle a terminé son intervention en illustrant le projet de jardin de pluie au sein de la plateforme de démonstration « Wasabi » se situant sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech de l’Université de Liège.

[27’30] Stéphan Truong nous a d’abord explicité les différents enjeux de l’hydrologie urbaine : la gestion des inondations, la surcharge du réseau d’égout (dégradation et déversements), le mélange d’eaux usées et d’eaux claires, le manque de recharge en eau claire et la perte de qualité de vie en ville. Si les pluies sont faibles ou moyennes, l’objectif sera de préserver la quantité et la qualité de la ressource en eau. Si les pluies sont fortes ou extrêmes, l’objectif sera de limiter les risques d’inondation.

[32’45] La « gestion » du tout à l’égout, le surdimensionnement du réseau unitaire, le réseau séparatif et les bassins d’orage ne sont pas des solutions optimales.

[40’00] Une alternative est de passer à une gestion intégrée des eaux pluviales avec la création de zones vertes et de volumes de stockage permettant de favoriser l’évaporation, de limiter le ruissellement et d’augmenter l’infiltration.

[43’52] Il a terminé sa présentation en donnant des exemples concrets de mise en pratique de la gestion intégrée des eaux pluviales.

Retrouvez ci-dessous le replay et les présentations de la rencontre :