19h30 - 22h00
Orateur(s)
Patrice D. CANI,
PhD, Professeur UCL, Chercheur Qualifié FRS-FNRS, investigateur WELBIO - En collaboration avec Bioliège
Obésité, diabète et bactéries intestinales : le début d'une longue conversation ?
Résumé
Le Professeur Cani (UCL, PhD, Research Associate FRS-FNRS) était l'orateur invité de notre dernière rencontre organisée en collaboration avec BIOLIEGE cette saison.
Au cours d'un brillant exposé, il nous a fait part de ses travaux visant à mieux comprendre les interactions entre certaines bactéries de notre intestin et notre organisme et, ainsi, à mieux appréhender le développement de l'obésité et du diabète de type 2. Certes on ne connait pas encore tous les tenants et aboutissants de cette "conversation" entre le microbiote intestinal et le métabolisme. Mais les recherches menées par le Professeur Cani et son équipe lui permettent de démontrer l'impact qu'a le microbiote sur le métabolisme.
Les différentes expériences de transferts effectués (à partir de matières fécales, sur des souris obèses notamment) ont en effet prouvé la capacité que semble avoir le microbiote de transférer un phénotype. La flore intestinale pourrait donc bien faire maigrir ou grossir.
En comprenant mieux ces interactions, l'on peut donc espérer améliorer le métabolisme humain. Néanmoins, comme l'a rappelé notre orateur, l'obésité, tout comme les troubles métaboliques en général, ont à leur origine des causes multifactorielles qu'il convient également de bien prendre en compte : l'environnement ou le patrimoine génétique par exemple. L'on retiendra également que toutes les bactéries ne nous veulent pas du mal ! La preuve avec l'Akkermansia muciniphila. Découverte en 2004, elle est au centre des attentions pour le rôle clé qu'elle semble jouer dans ce processus. Un processus que beaucoup d'équipes de recherches s'emploient encore à étudier, pour faire progresser les sciences biomédicales.
Les différentes expériences de transferts effectués (à partir de matières fécales, sur des souris obèses notamment) ont en effet prouvé la capacité que semble avoir le microbiote de transférer un phénotype. La flore intestinale pourrait donc bien faire maigrir ou grossir.
En comprenant mieux ces interactions, l'on peut donc espérer améliorer le métabolisme humain. Néanmoins, comme l'a rappelé notre orateur, l'obésité, tout comme les troubles métaboliques en général, ont à leur origine des causes multifactorielles qu'il convient également de bien prendre en compte : l'environnement ou le patrimoine génétique par exemple. L'on retiendra également que toutes les bactéries ne nous veulent pas du mal ! La preuve avec l'Akkermansia muciniphila. Découverte en 2004, elle est au centre des attentions pour le rôle clé qu'elle semble jouer dans ce processus. Un processus que beaucoup d'équipes de recherches s'emploient encore à étudier, pour faire progresser les sciences biomédicales.
Annonce
Au cours de ces dix dernières années de nombreux travaux ont associé le microbiote intestinal (anciennement appelé : flore intestinale) au développement de l’obésité et du diabète de type 2. Tout d’abord caractérisé comme un simple spectateur de notre intestin, le microbiote intestinal est vu maintenant comme étant un acteur à part entière directement impliqué dans le métabolisme de son hôte humain.
Notre intestin abrite un nombre considérable de microorganismes qui, en situation physiologique, évoluent en symbiose avec l’hôte. En effet, nous vivons avec 100 000 milliard de bactéries dans notre intestin, c’est à dire 10 fois plus de cellules bactériennes que nos propres cellules humaines.
A l’occasion de cette rencontre, le Professeur Patrice D. Cani discutera de ses travaux visant à comprendre et élucider comment certaines bactéries de notre intestin arrivent à dialoguer avec notre organisme et contribuent au développement de l’obésité et du diabète de type 2.
Notre intestin abrite un nombre considérable de microorganismes qui, en situation physiologique, évoluent en symbiose avec l’hôte. En effet, nous vivons avec 100 000 milliard de bactéries dans notre intestin, c’est à dire 10 fois plus de cellules bactériennes que nos propres cellules humaines.
A l’occasion de cette rencontre, le Professeur Patrice D. Cani discutera de ses travaux visant à comprendre et élucider comment certaines bactéries de notre intestin arrivent à dialoguer avec notre organisme et contribuent au développement de l’obésité et du diabète de type 2.