
Les nouveaux paradigmes de l’économie des données
Résumé
Notre rencontre-conférence ce matin était consacrée aux « nouveaux paradigmes de l’économie des données ». Une ère dans laquelle nous sommes entrés de plain-pied, mais qui suscite encore des craintes ou qui témoigne d’une méconnaissance quant aux opportunités offertes par les données. Qu’est-ce que l’Intelligence Artificielle (A.I), pourquoi y recourir, comment, et pour en retirer quels avantages ? Telles sont quelques-unes des questions qui ont été abordées lors de notre conférence en ligne.
À l’époque du Big data, il existe désormais un quatrième paradigme, non plus basé sur un principe de causalité, mais sur la corrélation entre les choses. Cette capacité accrue que nous avons désormais à utiliser une énorme quantité de données, nous permet de comprendre le monde différemment. Mais il s’agit de prêter une attention particulière au fait d’avoir des échantillonnages suffisants et de qualité.
Avec son exposé, Bruno Schroder aura apporté des éléments de réponses à divers « fantasmes » véhiculés quant aux dérives d’un monde gouverné par les données. Oui, la place de l’être humain reste capitale pour exploiter les analyses, notamment. Et oui, il s’agit de rester prudent en considérant bien que ce paradigme des données nous plonge dans le domaine du probable. La réalité résiste et sera toujours plus complexe. C’est d’ailleurs ce qui rend la combinaison de l’I.A. et de l’humain indispensable.
Ce faisant, elle a mis en exergue deux avantages principaux de l’I.A : gagner en efficacité et créer de nouvelles sources de valeur à partir de données dont on dispose déjà. Par ses exemples, Ségolène Martin a notamment pu nous convaincre que l’I.A. est partout, mais aussi qu’elle peut être exploitée pour le meilleur par toutes les entreprises (les PME, comme les grands groupes). Et de finir en comparant l’I.A à l’image de la baguette magique qui viendrait déverrouiller l’utilisation de données, à ses yeux, bien trop souvent utilisées de façon extrêmement limitée.
Alors, de votre côté, quelles données pourriez-vous réveiller d’un coup de baguette magique et de façon raisonnée ? Nos deux orateurs nous ont convaincus que la question vaut la peine d’être posée.