13h00 - 15h00
Orateur(s)
Haïssam JIJAKLI, Directeur, Urban farming and Plant Pathology Laboratory, Gembloux Agro-Bio Tech, ULg
L’aquaponie : système de production alimentaire durable pour nos villes ?
Résumé
Ce midi, comme nous aimons le faire à LIEGE CREATIVE, nous réunissions des participants très hétérogènes autour d'une thématique tournée vers l'avenir : l'aquaponie. Pour en parler, nous accueillions le Professeur Haïssam Jijakli (Directeur du Laboratoire de phytopathologie de Gembloux Agro-Bio Tech / ULg et coordinateur exécutif de VERDIR).
D'entrée de jeu, ce dernier souligne en effet le caractère transversal du sujet. Souhaitant replacer l'aquaponie dans le contexte plus global de l'agriculture urbaine, notre orateur a rappelé l'intérêt d'introduire l'agriculture en ville (sur base notamment d'expériences observées à l'étranger). Les notions de circuits-courts et d'économie circulaire affleurent évidemment. Néanmoins, le Professeur Jijakli aura rappelé que son projet ne se focalise pas aujourd'hui sur la production en tant que telle, mais plutôt sur les valeurs ajoutées durables pour la ville. On ne peut, en effet, pas vivre aujourd'hui de l'agriculture urbaine en Belgique. Pour bien percevoir les bénéfices à en retirer, il faut davantage se tourner vers la société (lien social, qualité du cadre urbain, bien-être suscité par la végétalisation, consommation responsable et locale,…).
Le Professeur Jijakli a explicité ensuite plus spécifiquement le principe même de l'aquaponie, un écosystème qui implique 3 acteurs biologiques : les poissons, les plantes et les bactéries. Fonctionnant en système fermé, chaque acteur tire profit des autres pour sa propre croissance.
Les systèmes d'expérimentation actuels en testent essentiellement la rentabilité à différentes échelles (particuliers, communauté urbaine, industrielle). Par ailleurs, les recherches en cours portent notamment sur l'adéquation entre les plantes et les poissons, mais aussi sur l'étude économique des entrants et des sortants, et enfin sur les biofiltres.
Parmi les principaux enjeux auxquels son équipe de recherche s'attèle pour le développement du système : la valorisation des déjections solides des poissons ainsi que la mise au point de méthodes de lutte contre les pathogènes.
D'entrée de jeu, ce dernier souligne en effet le caractère transversal du sujet. Souhaitant replacer l'aquaponie dans le contexte plus global de l'agriculture urbaine, notre orateur a rappelé l'intérêt d'introduire l'agriculture en ville (sur base notamment d'expériences observées à l'étranger). Les notions de circuits-courts et d'économie circulaire affleurent évidemment. Néanmoins, le Professeur Jijakli aura rappelé que son projet ne se focalise pas aujourd'hui sur la production en tant que telle, mais plutôt sur les valeurs ajoutées durables pour la ville. On ne peut, en effet, pas vivre aujourd'hui de l'agriculture urbaine en Belgique. Pour bien percevoir les bénéfices à en retirer, il faut davantage se tourner vers la société (lien social, qualité du cadre urbain, bien-être suscité par la végétalisation, consommation responsable et locale,…).
Le Professeur Jijakli a explicité ensuite plus spécifiquement le principe même de l'aquaponie, un écosystème qui implique 3 acteurs biologiques : les poissons, les plantes et les bactéries. Fonctionnant en système fermé, chaque acteur tire profit des autres pour sa propre croissance.
Les systèmes d'expérimentation actuels en testent essentiellement la rentabilité à différentes échelles (particuliers, communauté urbaine, industrielle). Par ailleurs, les recherches en cours portent notamment sur l'adéquation entre les plantes et les poissons, mais aussi sur l'étude économique des entrants et des sortants, et enfin sur les biofiltres.
Parmi les principaux enjeux auxquels son équipe de recherche s'attèle pour le développement du système : la valorisation des déjections solides des poissons ainsi que la mise au point de méthodes de lutte contre les pathogènes.