12h00 - 14h00
Orateur(s)
Guénaël DEVILLET, Directeur, SEGEFA (ULg)
Evénements culturels : quelles retombées économiques ?
Résumé
Il était question, ce midi, d'analyser une manifestation culturelle sous l'angle de son impact économique, dans une visée de développement territorial. Pour en parler, nous invitions Guénaël Devillet, Directeur du SEGEFA (Service d'Etude en Géographie Economique Fondamentale et Appliquée de l'Université de Liège) aux commandes d'une récente étude sur les retombées économiques des Francofolies de Spa.
Durant son exposé, Monsieur Devillet a passé en revue les résultats de cette enquête menée auprès d'un échantillon représentatif de festivaliers en 2012. Ceux-ci révèlent notamment la moyenne des dépenses faites par chaque catégorie de festivaliers (des VIP aux festivaliers payants en passant par les flâneurs, …) mais aussi les zones de chalandise et, par ailleurs, dessinent une carte mettant en relief les principaux lieux alentours impactés par le Festival. De plus amples informations au sujet de cette étude figurent dans les slides de l'orateur (cf. ci-dessous).
Au niveau du principe de l'évaluation économique, précisons que celle-ci portait bien sur les impacts économiques à court terme. Parmi les impacts primaires (effet initial généré par l'événement), outre les dépenses effectuées par les visiteurs, le budget nécessaire pour l'organisation entre également en compte (cachet, personnel, fourniture). Les impacts secondaires, plus difficiles à chiffrer, touchent eux aux retombées indirectes et aux dépenses induites.
Nous retiendrons que l'étude a révélé que les 900.000 euros de subsides publics ont un effet multiplicateur potentiel de 15. Ce qui amena les participants de ce midi à une réflexion axée sur la subsidiarisation de ces manifestations. Notons enfin que la question d'impact "qualitatif" et à plus long terme, lié notamment aux retombées en terme d'image, fut au coeur des échanges à l'issue de l'exposé.
Plus d'info sur le SEGEFA : http://www.segefa.be/
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Durant son exposé, Monsieur Devillet a passé en revue les résultats de cette enquête menée auprès d'un échantillon représentatif de festivaliers en 2012. Ceux-ci révèlent notamment la moyenne des dépenses faites par chaque catégorie de festivaliers (des VIP aux festivaliers payants en passant par les flâneurs, …) mais aussi les zones de chalandise et, par ailleurs, dessinent une carte mettant en relief les principaux lieux alentours impactés par le Festival. De plus amples informations au sujet de cette étude figurent dans les slides de l'orateur (cf. ci-dessous).
Au niveau du principe de l'évaluation économique, précisons que celle-ci portait bien sur les impacts économiques à court terme. Parmi les impacts primaires (effet initial généré par l'événement), outre les dépenses effectuées par les visiteurs, le budget nécessaire pour l'organisation entre également en compte (cachet, personnel, fourniture). Les impacts secondaires, plus difficiles à chiffrer, touchent eux aux retombées indirectes et aux dépenses induites.
Nous retiendrons que l'étude a révélé que les 900.000 euros de subsides publics ont un effet multiplicateur potentiel de 15. Ce qui amena les participants de ce midi à une réflexion axée sur la subsidiarisation de ces manifestations. Notons enfin que la question d'impact "qualitatif" et à plus long terme, lié notamment aux retombées en terme d'image, fut au coeur des échanges à l'issue de l'exposé.
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