12h00 - 14h00
Orateur(s)
Niels DUCHESNE, Administrateur-délégué, Merytherm, et Sébastien ERPICUM, Chargé de cours adjoint et gestionnaire de laboratoire, ULg - ArGEnCo
Développement d’une filière de petite hydroélectricité en Wallonie : entre expertise et opportunités.
Résumé
S'il y avait 3000 moulins en activité en 1900 en Wallonie, aujourd'hui il n'y en a plus qu'une centaine, constate Niels Duchesne (Administrateur-délégué, Merytherm). Doté d'un diplôme d'ingénieur électromécanicien et intéressé depuis toujours par les énergies renouvelables, ce dernier s'est spécialisé dans l'hydroélectricité avec une visée de transition énergétique.
Passionné également par l'idée de donner une seconde vie à tout un patrimoine de notre région, il ne cache pas les difficultés contextuelles existantes (permis, législation, …) et plaide pour une politique davantage levier pour les potentialités offertes par cette filière.
Au cours de son exposé, Niels a présenté plusieurs travaux réalisés par son bureau d'études Portfolio complété par ceux menés par le Laboratoire d'Hydraulique des constructions de l'ULg, dirigé par Sébastien Erpicum.
A son tours, ce dernier a exposé les services de son laboratoire, dont la modélisation physique offre un bel outil garantissant des installations hydrauliques efficaces.
A côté des considérations techniques liées aux turbines, Sébastien Erpicum a alors évoqué une série de paramètres entourant ces technologies (comme l'impact sur les poissons, l'étude de la réoxygénation des eaux, …) dont il faut tenir compte en tant que contraintes.
On retiendra en tout cas que les centrales hydrauliques représentent une belle alternative et offrent une réelle solution pour des problèmes de stockage d'énergie, à une époque où notre modèle énergétique doit nécessairement évoluer.
Passionné également par l'idée de donner une seconde vie à tout un patrimoine de notre région, il ne cache pas les difficultés contextuelles existantes (permis, législation, …) et plaide pour une politique davantage levier pour les potentialités offertes par cette filière.
Au cours de son exposé, Niels a présenté plusieurs travaux réalisés par son bureau d'études Portfolio complété par ceux menés par le Laboratoire d'Hydraulique des constructions de l'ULg, dirigé par Sébastien Erpicum.
A son tours, ce dernier a exposé les services de son laboratoire, dont la modélisation physique offre un bel outil garantissant des installations hydrauliques efficaces.
A côté des considérations techniques liées aux turbines, Sébastien Erpicum a alors évoqué une série de paramètres entourant ces technologies (comme l'impact sur les poissons, l'étude de la réoxygénation des eaux, …) dont il faut tenir compte en tant que contraintes.
On retiendra en tout cas que les centrales hydrauliques représentent une belle alternative et offrent une réelle solution pour des problèmes de stockage d'énergie, à une époque où notre modèle énergétique doit nécessairement évoluer.
Annonce
! Cette rencontre est maintenant complète. Pour vous inscrire sur liste d'attente, merci de nous contacter via info@liegecreative.be.
L’hydroélectricité en Wallonie, ce n’est pas nouveau. Certaines innovations ont fait le tour du monde ; depuis la première passe à poisson, inventée et expérimentée par un ingénieur liégeois (Mr Denul) sur le barrage de Grosses Battes en 1905 jusqu’aux hydrauliennes (roues à aubes flottantes équipant plusieurs sites au Congo), imaginées, fabriquées et commercialisées par la société Rutten à Herstal, en passant par les turbines banki de Jean-Luc Willot, testées dans les années 80 dans les labos de l’ULg et installées encore aujourd’hui par une TPE de la région dans de nombreux pays du monde. Tout ce savoir faire est souvent le fruit de collaborations étroites entre le monde de l’industrie et les universités.
Merytherm est un exemple parmi d’autres illustrant cette rencontre entre le monde académique, toujours attentif et prêt à résoudre des problèmes, et l’entrepreneuriat qui doit trouver des solutions viables et pérennes correspondant aux exigences du marché et des enjeux climatiques.
C’est donc cette expérience de plus de 15 ans que le bureau d’étude de Merytherm (MTBE) et le laboratoire d’hydraulique des constructions (HECE) de l’ULg souhaitent vous présenter dans le cadre de cette rencontre.
L’hydroélectricité en Wallonie, ce n’est pas nouveau. Certaines innovations ont fait le tour du monde ; depuis la première passe à poisson, inventée et expérimentée par un ingénieur liégeois (Mr Denul) sur le barrage de Grosses Battes en 1905 jusqu’aux hydrauliennes (roues à aubes flottantes équipant plusieurs sites au Congo), imaginées, fabriquées et commercialisées par la société Rutten à Herstal, en passant par les turbines banki de Jean-Luc Willot, testées dans les années 80 dans les labos de l’ULg et installées encore aujourd’hui par une TPE de la région dans de nombreux pays du monde. Tout ce savoir faire est souvent le fruit de collaborations étroites entre le monde de l’industrie et les universités.
Merytherm est un exemple parmi d’autres illustrant cette rencontre entre le monde académique, toujours attentif et prêt à résoudre des problèmes, et l’entrepreneuriat qui doit trouver des solutions viables et pérennes correspondant aux exigences du marché et des enjeux climatiques.
C’est donc cette expérience de plus de 15 ans que le bureau d’étude de Merytherm (MTBE) et le laboratoire d’hydraulique des constructions (HECE) de l’ULg souhaitent vous présenter dans le cadre de cette rencontre.