Batteries de seconde vie : les avantages et défis d’une nouvelle filière
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Dans les objectifs globaux de réduction de gaz à effet de serre définis par l’Europe lors des accords sur le climat, une réduction significative des émissions passe par la décarbonation des transports. On parle de mobilité douce, de mobilité partagée mais surtout de mobilité électrique. Le développement et l’utilisation des énergies renouvelables est une condition nécessaire à cette réduction des émissions de CO2 et ainsi le stockage d’énergie est un élément important de cette transition.
Au travers des médias et des études scientifiques, la part de la mobilité électrique est promise à une croissance exponentielle dans les prochaines années. Or ces véhicules et particulièrement la batterie demandent beaucoup de ressources dont l’exploitation pose des questions éthique et environnementales. Les batteries stationnaires, utilisant les mêmes cellules, sont donc confrontées aux mêmes problèmes d’origine des matériaux que les batteries de traction.
Depuis les débuts du véhicule électrique, l’idée de la seconde vie a été explorée. Si pour un véhicule, le poids, l’encombrement et la densité énergétique sont des paramètres critiques, ces contraintes se relâchent pour des applications de stockage stationnaire. Une batterie qui n’offre plus suffisamment d’autonomie dans un véhicule peut être utilisée dans un stockage stationnaire, augmentant ainsi l’usage des ressources et permettant de réduire l’empreinte carbone du stockage stationnaire.
Nous vous proposons d’explorer toute la complexité de ce concept de batteries de seconde vie : la chaine de valeur industrielle dans laquelle il s’inscrit et les grandes tendances actuelles. Nous essayerons également de comprendre quels sont les grands challenges de cette filière.
Re-juice est un projet soutenu par John Cockerill dans le but de développer une offre de stockage utilisant des batteries de seconde vie.